La disparition (du visage)

Nous vivions déjà avec la quasi disparition du toucher, sens essentiel à la relation et à l’équilibre psycho-affectif. Avec ces visages vont disparaitre ces infinies nuances émotionnelles non verbales qui souvent permettent..

par
Jean-Marc Phelippeau
|
24
August
2020
Coaching

La disparition. 😷

Pas celle de la lettre « e » dans le roman de Georges Pérec du même nom, mais celle des visages, de tous les visages sur nos lieux de travail, à compter du 1er septembre.

Nous vivions déjà avec la quasi disparition du toucher, sens essentiel à la relation et à l’équilibre psycho-affectif.

Avec ces visages vont disparaitre ces infinies nuances émotionnelles non verbales qui souvent permettent plus sûrement de se comprendre qu’un long discours.

On portait déjà tous un masque (social), mais celui-ci au moins était vivant et à géométrie variable…

En tant que coach, une séance individuelle où je serais masqué ainsi que la personne que j’accompagne m’est inconcevable. Je préfère encore largement la visio, sans masque.

Je vais donc développer les séances en extérieur. En marchant (ça tombe bien, le jardin du Palais-Royal est mon voisin). Ou à la terrasse d’un café. ☕️

Et faire aussi travailler mes clients sur leur rapport au risque, à la règle (et à la différence entre responsabilité et soumission), à son interprétation en fonction des circonstances, aux conditions du lien et de la relation…

Pour ma part, je préfère encore me passer de la lettre « e » que d’un visage.

Et vous, qu’en pensez-vous?