40% des cadres dirigeants intégrant un nouveau groupe le quittent, volontairement ou non, au bout de moins de 18 mois (*).
Ce chiffre peut j’imagine être encore plus élevé lorsque ce dirigeant vient de passer plus de dix ans dans un même groupe, ou si le groupe qui le recrute a une « culture forte ».
Pourquoi un dirigeant part-il au bout de quelques mois seulement? Le plus souvent, cela a peu à voir avec son expertise professionnelle, avec une erreur de casting initiale liée aux compétences requises pour le poste.
Beaucoup plus souvent, il s’agit d’un problème d’adaptation relationnelle ou culturelle :
- d’une difficulté relationnelle avec une ou des personnes clés,
- d’une mauvaise compréhension (ou une non acceptation) des processus de prise de décision, des rapports de pouvoir et jeux des principaux acteurs, ainsi que des règles et valeurs implicites (qui promeuvent certains comportements et en proscrivent d’autres); même si certains grands groupes font l’effort, toujours imparfait, de les expliciter dans un livret d’intégration.
Pourtant, beaucoup de grandes entreprises n’y prêtent pas suffisamment attention, considérant même que leurs programmes d’onboarding s’adressent au commun de leurs salariés, et non à leurs cadres dirigeants.
La réussite de l’intégration d’un cadre dirigeant est affaire de discernement, de tact et de timing. Ce discernement peut être considérablement augmenté et accéléré par un coaching, complété éventuellement par un mentorat.
Un onboarding raté s’achevant par un départ rapide du dirigeant recruté va coûter à l’entreprise au moins 100 k€, parfois beaucoup plus.Un coaching d’intégration coûte environ dix fois moins, et permet d'éviter bien des départs.
Maintenant, messieurs dames les pédégés et DRH, faites ce que vous voulez…